19
Fév
2012

Tsunami Sri Lanka – 2005

 

 

Un très violent séisme au large des côtes Indonésiennes, le 26 décembre 2004, déclenche un vaste tsunami sur le pourtour de l’océan Indien, avec des vagues pouvant atteindre 30 mètres. Environ 220 000 personnes y perdent la vie, pour les trois quarts en Indonésie, pays le plus durement frappé avec le Sri Lanka, l’Inde et la Thaïlande. Il s’agit d’une des pires catastrophes naturelles en cent ans.

La solidarité mondiale s’est mobilisée comme un seul homme. De partout et avec générosité les dons ont afflué. Et, quel qu’en soit le montant, ils ne suffiront pas à réparer les dégâts ni à secourir les survivants, mais le cœur, le dévouement et le courage feront le reste. Certes, cela peut paraître incongru, mais tout de même chacun compte ses victimes. Les Suédois, les Italiens, les Français, les Américains, les Israéliens, bref chacun a établi son triste bilan. En vérité toutes les victimes de ce cataclysme sont des êtres humains, un point c’est tout. Et le soutien à ces régions frappées par une sorte de fin du monde momentanée, doit être universel et généreux, de la part des Etats bien sûr mais aussi des peuples.

SSF décide alors de mettre en place une cellule d’intervention d’urgence afin de venir en aide aux victimes du tsunami.

En un temps record, plus de 4 tonnes de matériel médical sophistiqué ont été fournis par l’association ASSAME YOSSEF, une équipe de médecins et d’infirmiers spontanément recrutée parmi les volontaires d’SSF, ainsi qu’un avion de la compagnie royale Jordanienne. Pendant 5 jours, des centaines de blessés ont été soignés : fractures ouvertes et fermées, plaies qui avaient suppuré, d’autres qui nécessitaient d’être recousues, difficultés respiratoires. Un bébé a même été mis au monde, l’hôpital le plus proche n’étant pas fonctionnel. On a évidemment parlé de ces Israéliens aux gilets oranges ayant quitté maison et famille pour se rendre dans un pays si lointain. De cette action humanitaire au Sri Lanka est née l’idée de s’étendre à toutes les parties du monde, afin d’encourager la rencontre des peuples autour d’une action sacrée, celle de sauver des vies.