24
Jan
2017

La technologie au secours du secourisme

 

SSF a inauguré en septembre 2016 un concept inédit : une unité mobile de simulation d’aide médicale d’urgence. Celle-ci offre aux secouristes civils et militaires l’opportunité de se perfectionner en leur permettant de s’entraîner dans un environnement extérieur extrêmement réaliste (attentat, accident de la route).

L’unité mobile est une ambulance équipée contenant 5 robots humanoïdes haute-fidélité (deux hommes, une femme enceinte, un enfant et un bébé). Ces mannequins, remplis d’électronique, sont fidèles à l’anatomie, aux réactions physiologiques et simulent les systèmes respiratoires et circulatoires humains. Les mannequins permettent aux sauveteurs SSF de s’entrainer à soigner tous type de blessures que l’on peut rencontrer lors de catastrophes naturelles ou d’accidents (hémorragies, membres cassés, blessures, brûlures au deuxième ou troisième degré, amputation d’une jambe,…)

 

Unité mobile de simulation médicale SSF

Unité mobile de simulation médicale SSF

Cette ambulance contient également du matériel médical de premiers secours, un défibrillateur automatique perfectionné « Corpus 3 », du matériel de réanimation et de secours d’urgence, du matériel d’exercice pour 6 personnes.

 

Cette unité est un véritable lieu d’apprentissage de la médecine d’urgence car les stagiaires ont un feed-back sur les gestes qu’ils sont en train d’effectuer sur la victime. En effet, un système de captation vidéo, en multi-caméra (6 en tout) permet d’enregistrer le déroulement de l’exercice. Une dernière caméra montée sur un drone permet d’avoir une vue aérienne de la zone d’intervention des stagiaires. L’expert secouriste qui supervise l’exercice de simulation peut ainsi suivre tous les gestes des stagiaires et leur faire un compte rendu précis après visionnage.

Inauguration de l'unité mobile, 15 septembre 2016

Inauguration de l’unité mobile, 15 septembre 2016

La nouveauté de ce projet réside aussi dans le système sonore : des haut-parleurs placés sur l’unité diffusent des sons post-attentat ou post-accident (bruit, sirènes, hurlements, klaxons). En recréant un environnement réaliste et souvent violent, on permet aux stagiaires de s’exercer à maîtriser angoisses et stress et ainsi pouvoir intervenir de manière efficace.

 

Ce concept a été initié par SSF, réalisé en collaboration avec le service médical de Tsahal, et a été soutenu financièrement par la Fondation Adelis.